Prochaine séance

Mosaïque Vallon

Prochaine séance du GREGL (invitation ici / inscription en ligne ou auprès de claire.oppliger(a)bluewin.ch)

Samedi 25 novembre, Espace Dickens, av. Charles Dickens 6, 1006 Lausanne

  • 10h15-11h15 Claude Calame (Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris)

“Gaia et Déméter comme figures tutélaires de l’écoféminisme ? Retour par la Grèce ancienne sur les rapports des humains avec leur environnement”

La confrontation anthropologique avec les représentations et les pratiques d’une autre culture, en l’occurrence celle de la Grèce ancienne, invite à adopter en retour un regard critique à l’égard de nos propres représentations et problèmes. Une Gaia désormais associée à un environnement réduit à l’état de « nature », une Déméter incarnation de la Terre-Mère notamment dans des perspectives écoféministes, exigent une approche nouvelle des figures et des fonctions de Gaia et de Déméter en Grèce. Cette approche nous invite à repenser, autant du point de vue du genre que d’un point de vue politique critique, les conséquences de l’interaction nécessaire des humains avec leur environnement.

  • 11h15-12h15 Adeline Grand-Clément (Professeure d’histoire grecque à l’Université Toulouse Jean Jaurès)

“Renouer avec le sensible : les rituels grecs en leur écologie”

Une bonne part des rituels grecs se déroulaient en plein air : pour entrer en relation avec leurs divinités, il existait des lieux privilégiés, les sanctuaires, ainsi que des matières et des manières de faire. Percevoir des indices de la présence des dieux, ces puissances invisibles innombrables et présentes partout, exigeait des dévotes et dévots une grande réceptivité à ce qui les entourait. L’exemple des « bois sacrés », sanctuaires d’un type un peu particulier, permet notamment de réfléchir à la façon dont les pratiques religieuses grecques ont pu générer des formes d’interaction particulière entre humains et autres qu’humains. Il invite aussi à repenser la notion de « commun ».

  • 12h15-14h Buffet grec